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LE MENHIR - BRUNOY ECOLOGIE
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1 mai 2013

Prochaine soirée littéraire du 17 mai 2013

A défaut d'Amérique
Carole Zalberg

Actes Sud

zalberg

 

Présentation de l’éditeur : A la disparition d'Adèle, l'amour de jeunesse de son père, Suzan, une avocate américaine, revient sur le parcours de cette femme lumineuse et étrangère issue d'une famille qui a fui la Pologne pour se réfugier à Paris au moment du ghetto de Varsovie. Elle découvre ainsi peu à peu en quoi elle reste, à son corps défendant, l'héritière des peurs et des déracinements de tant de générations avant elle. Avec ce roman où les fantômes sont aussi présents que les vivants, Carole Zalberg propose une rencontre inoubliable avec la grande Histoire.

Biographie de l'auteure : Née en 1965, Carole Zalberg vit à Paris. Romancière, elle a également participé à divers recueils collectifs et certains de ses poèmes ont figuré dans deux anthologies (Les Jeunes Poètes français et francophones, Jean-Pierre Huguet éditeur, 2004 ; Anthologie de la poésie française publiée par Jean Orizet, Le Cherche-Midi, 2004). Elle écrit par ailleurs des chroniques littéraires pour le Magazine des livres, le bsc news, Vents contraires, des textes de chansons et travaille à plusieurs projets pour le cinéma ou le théâtre. Animatrice d’ateliers d’écriture en milieu scolaire et de rencontres littéraires (hébergées par la librairie “La Terrasse de Gutenberg” à Paris), Carole Zalberg est membre du jury du prix France-Québec, du comité de lecture de Bleu pétrole. Son site accueille les créations, littéraires ou visuelles, de nombreux invités.

 Revue de presse : Faut-il toujours chercher à renouer les fils rompus ? Tenter de raviver les souvenirs enfouis, rendre ses couleurs à l’histoire familiale, ses fulgurants instants de joie, ses tourments violents ou lancinants ? De part et d’autre de l’Atlantique, Suzan et Fleur, sans se concerter ni même se connaître, se retrouvent confrontées aux mêmes questions. Un soleil commun éclaire – et brûle – leur mémoire. Il porte le beau nom d’Adèle.
Le roman s’ouvre sur l’enterrement de cette femme puissante et attirante, comme un aimant. Carole Zalberg transforme la scène inaugurale et funèbre de son livre, « dans un cimetière trop grand où se croisent les cortèges », en véritable catalyseur dramatique. Adèle décédée, Fleur, son arrière-petite-fille, et Suzan, qui faillit devenir sa belle-fille, semblent soudain autorisées à se retourner vers le passé, sans passion mais non sans douleur.
La première retrace pas à pas la généalogie familiale depuis l’enfance d’Adèle à Varsovie, déjà si volontaire et singulière, tandis que la seconde ose enfin s’interroger sur l’échec de son couple, les choix domestiques étriqués de sa mère ou les origines modestes de sa famille paternelle, transplantée dans l’opulente Amérique. « Suzan sait que son père est arrivé ici misérable et que l’existence de ses grands-parents, quelque part en Mitteleuropa, se résumait à essayer de trouver de quoi manger et à éviter de se faire tuer. »
Un chapitre pour l’une, un chapitre pour l’autre, la construction binaire d’À défaut d’Amérique emprunte à la musique répétitive son pouvoir d’envoûtement. On sait gré à l’auteur d’installer ce balancement souple et régulier, tant il contraste avec la brutalité de certains épisodes ou, au contraire, s’accorde au calme qui, çà et là, précède les tempêtes. « Ils semblent tous si extraordinairement confiants, fixent l’objectif avec un air de défi joyeux. J’étais là à les regarder sourire et je savais, moi, ce que l’avenir leur réservait. J’ai eu le cœur écrasé. »
La guerre, l’exode, les persécutions contre les juifs, le débarquement et les soldats américains – dont Stanley, le père de Suzan – apportent leur lot de malheurs et d’espoir que Carole Zalberg, sans s’appesantir mais d’une plume non mouchetée, fait revivre au fil de récits croisés entre la France et les États-Unis, mais aussi l’Afrique du Sud ou, qui sait, une possible terre promise.
Après la Libération, dans « un monde en charpie », Adèle, la superbe Adèle, doit réapprendre à vivre mais en silence, sans oser évoquer les blessures de peur de les faire saigner un peu plus. « Chez mes arrière-grands-parents, il est rarement question des camps. On ne parle pas davantage du fils emporté en une nuit, cet enfant doué, solaire, et tout ça pour rien… »
Plongeant les yeux dans un miroir au reflet souvent impitoyable, Fleur et Suzan mettent des mots sur leurs propres fragilités et fractures. Carole Zalberg évite cependant toute complaisance ou facilité larmoyante, préférant susciter l’émotion par la litote.
De son récit se dégage une forme d’acceptation ni passive ni lâche, mais apaisée et finalement rayonnante. « Suzan les imagine lui, sa mère, Sophia, et Adèle la Française sur le chemin. Elle ne peut pas les bouger comme des pions mais si c’était possible, que changerait-elle ? »
Emmanuelle Giuliani-La Croix-22/02/2012

Carole Zalberg, avec Stéphanie Hochet, David Foenkinos, Carole Martinez et Maylis de Kerangal est une des nouvelles voix singulières de la littérature française. Auteure notamment de Et qu’on m’emporte ou encore de La mer horizontale parus chez Albin Michel, elle signe avec A défaut d’Amérique, une entrée remarquable aux éditions Actes Sud où elle retrouve de « grosses pointures » comme Nancy Houston, Laurent Gaudé, Mathias Enard ou Paul Auster.
Alain Mabanckou-Culture médias-mars 2012

 Informations pratiques :
Les livres sont disponibles à la librairie "LE PAIN DE 4 LIVRES" à YERRES - A la maison de la presse à BRUNOY - A la librairie "Plume & Gribouille" Centre commercial Talma à BRUNOY, sur place lors de la précédente soirée et le jour même.
Rendez-vous au Café-restaurant "LE PORTALIS" - 21 bis, rue Dupont-Chaumont BRUNOY à 18h30.
La soirée débute par un débat entre l'auteur(e) et les lecteurs, suivie de la dédicace et du verre de l'amitié, puis d'un dîner convivial en compagnie de l'auteure.

Tarifs :
Débat, dédicace et verre de l'amitié : gratuit pour les adhérents - 2€ pour les non adhérents
Débat, dédicace, verre de l'amitié et dîner : 13€ pour les adhérents - 14€ pour les non adhérents
Pour le dîner inscription impérative avant le 13 mai 2013 à : lemenhirbrunoy@yahoo.fr

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