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LE MENHIR - BRUNOY ECOLOGIE
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26 mai 2013

Prochaine soirée littéraire du 7 juin 2013

Hélène Gestern
Eux sur la photo

Arléa

Présentation de l’éditeur : La photographie a fixé pour toujours trois silhouettes en plein soleil, deux hommes et une femme. Ils sont tout de blanc vêtus et tiennent une raquette à la main. La jeune femme se trouve au milieu : l'homme qui est à sa droite, assez grand, est penché vers elle, comme s'il était sur le point de lui dire quelque chose. Le deuxième homme, à sa gauche, se tient un peu en retrait, une jambe fléchie, et prend appui sur sa raquette, dans une posture humoristique à la Charlie Chaplin. Tous trois ont l'air d'avoir environ trente ans, mais peut-être le plus grand est-il un peu plus âgé. Le paysage en arrière-plan, que masquent en partie les volumes d'une installation sportive, est à la fois alpin et sylvestre : un massif, encore blanc à son sommet, ferme la perspective, en imprimant à la scène une allure irréelle de carte postale.
Tout, dans ce portrait de groupe, respire la légèreté et l'insouciance mondaine. Pourtant, la jeune femme ne s'est pas départie d'un soupçon de gravité, que ne démentent pas tout à fait son sourire et la lumière malicieuse de son regard. Elle est grande, elle aussi, moins que l'homme qui lui parle, mais suffisamment pour donner l'impression d'une harmonie dans leurs allures. Son corps est élancé, sa beauté un peu austère, avec son visage allongé et ses pommettes hautes et rondes. Le creux des joues est balayé par des cheveux épais, courts, coupés au carré. Et un chapeau blanc, posé de côté, finit de rappeler les élégantes des photographies des Séeberger.
Son voisin est mince, presque trop pour un homme. Sa chevelure est blonde (châtain clair ? le noir et blanc ne permet pas de trancher), ondulée, coupée court sur les côtés. La transparence liquide de son oeil permet de supposer des iris d'un bleu ou d'un gris très clair. Le reste du visage est doux, légèrement anguleux, avec des sourcils pâles, des traits délicats, une bouche aux lèvres minces. Le dernier des comparses, lui, est le plus petit des trois. Son corps nerveux et svelte est pris dans un polo clair ; il porte une moustache fine et un canotier, que n'aurait pas reniés un dandy fin de siècle. Si l'on en juge par son demi-sourire, joint à une pose volontairement affectée, il ne prend pas cette séance d'immortalisation très au sérieux ; le regard moqueur qu'il coule en biais vers la jeune femme au chapeau semble le confirmer.

Revue de presse : Hélène Gestern fait dans l’investigation sentimentale, avec un homme et une femme du jour au lendemain unis pour marcher ensemble vers une vérité interdite. Sa maladresse de débutante épouse habilement celle des deux protagonistes, qui dans un premier temps se cherchent, hésitent et doutent. Tout sonne juste dans cette correspondance.
Anne Grignon-1er sept.2011 – Le nouvel observateur

Le roman est captivant et l’intrigue menée avec beaucoup d’astuce. Chaque chapitre s’ouvre sur la description d’une photographie, témoignage d’un instant de vie et de secrets oubliés. Je vous conseille cette petite merveille ! c’est à lire absolument et j’envie votre chance de ne l’avoir pas encore lu.
Isabelle Couriel – Librairie de Paris Saint-Etienne

Voilà un joli premier roman, à l'écriture raffinée et à l'analyse subtile, qui renoue avec la tradition si française du roman épistolaire. Mais ici les courriels et les SMS se mêlent aux longues missives. L'histoire ? Celle d'Hélène, quarantenaire, qui exhume une photographie des archives familiales. Sur ce cliché figurent trois silhouettes, dont celle de sa mère, disparue. Elle tente alors de reconstituer l'existence de celle qui est partie trop tôt et passe une annonce dans « Libération ». Quelques jours plus tard, elle reçoit une lettre de Stéphane, un Suisse qui a reconnu son père sur la photo. À bout de mots et de souvenirs, ils assemblent les pièces d'un puzzle sentimental.
La part manquante
Une enquête intrépide, aux multiples rebondissements, qui malmène les deux personnages : « la part manquante de (leur) histoire » les place fatalement « au rang d'archéologues familiaux, et cette situation n'est pas des plus confortables, même si l'on se prend au jeu, de temps en temps ». On ne saura rien de leurs entrevues. Seule sera révélée la correspondance écrite. Les mots et les photos fixent ce qui fuit inexorablement et font remonter à la surface des secrets douloureux. Mais, au fond, il n'y a d'essentiel que ce qui ne se dit pas. La vérité se dérobe à mesure qu'on l'approche, la leur autant que celle des parents défunts. « Réapprendre cette grammaire de l'enfance qu'on lui a volée », ainsi que l'indique délicatement la narratrice, ne suffit pas. Il faut chercher encore pour aller plus loin. Jusqu'à se faire mal.
Isabelle Bunisset-Sud Ouest-20 nov.2011

En savoir plus :
http://www.helene-gestern.net/helene.gestern/index.html

Informations pratiques : Les livres sont disponibles à la librairie "LE PAIN DE 4 LIVRES" à YERRES - A la maison de la presse à BRUNOY - A la librairie "Plume & Gribouille" Centre commercial Talma à BRUNOY, sur place lors de la précédente soirée et le jour même. Rendez-vous au Café-restaurant "LE PORTALIS" - 21 bis, rue Dupont-Chaumont BRUNOY à 18h30. La soirée débute par un débat entre l'auteur(e) et les lecteurs, suivie de la dédicace et du verre de l'amitié, puis d'un dîner convivial en compagnie de l'auteure.

Tarifs : Débat, dédicace et verre de l'amitié : gratuit pour les adhérents - 2€ pour les non adhérents Débat, dédicace, verre de l'amitié et dîner : 13€ pour les adhérents - 14€ pour les non adhérents Pour le dîner inscription impérative avant le 3 juin 2013 à : lemenhirbrunoy@yahoo.fr

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