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LE MENHIR - BRUNOY ECOLOGIE
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14 mars 2020

REPORT de la soirée littéraire du 27 mars (1)

Vue le contexte actuel, la soirée du 27 mars est reportée au 9 octobre 2020.

Même si nous ne serons pas une centaine de participants, nous avons préféré être prudentes, et décaler cette rencontre.

Nous espérons que le 24 avril la situation sera redevenue normale, et que nous pourrons accueillir Hélène Bonafous-Murat.

En attendant, soyez prudents !

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Jane Sautière
Mort d'un cheval dans les bras de sa mère

Verticales

 

sauti_re

Présentation de l'éditeur : 
Ce livre a commencé un matin. Je me réveille en larmes d'un rêve où réapparait mon chien, mort il y a plus de cinquante ans. J'ai voulu nouer à nouveau ce couple, enfance et animal. Il y a, non sans raison, un bestiaire à l'œuvre dans chaque berceau. Dans celui de notre humanité aussi. Pour rendre compte de cette présence persistante dans ma vie citadine, je suis remontée à l'image pariétale du cheval, issue d'une préhistoire personnelle, ainsi qu'au corbeau fabuleux ou à d'autres animaux qu'on domestique, qu'on chérit, qu'on tue et qu'on mange. Il en va du désespoir politique de la domination infligée par mon espèce à ce qu'elle estime posséder. Et de la joie pure de cet autre monde qui élargit le nôtre.

Revue de presse :
Elle affirme avoir noué de fortes amitiés avec des arbres et « un chien a été son frère ». Elle énumère, avec une précision énamourée, les « bêtes de sa vie » un lapin, des chattes (la Grande et la Petite), un jeune chien, aban- donné au seuil de l'exil, que sa mère refusa de prendre dans les bagages. Le ton est juste pour décrire sa ménagerie mentale agitée, jamais réduite à l'état de viande. Elle envoie en passant un coup de griffe a la domination infligée par notre espèce aux créatures qu'elle croît posséder. L'existence de sa comédie animalière s'enchaîne logiquement et son dénouement la mort, la perte, la disparition épouse un mode à la fois affectif et naturaliste. Jane Sautière expose ainsi l'intime de ses attachements, en désigne l'envers et l'endroit. On note, entre autres vues, celles-ci «l'éblouissement de la vie partagée avec l'animal domestique », et le chagrin quand il disparaît («sans le chat, quelle curieuse vie»), ou encore «Personne là pour me montrer les importances non humaines. Regarder là ou je ne regarde jamais». Et puis ceci «Le chat est fait pour la caresse, reçue mais aussi donnée par le mouvement même qu'il crée ». Et elle tente de comprendre les besoins de ce petit fauve qui dévore les câbles du téléphone qu'il « anime d'un coup de patte ». Elle envisage les bêtes assignées à résidence, stérilisées, encagées, « réduites à la domestication ». Elle cite à comparaitre Deleuze, pour qui il importe d' « avoir un rapport animal avec l'animal ». En quelques lignes défilent des bêtes croisées sur sa route. Cela va du margouillat à l'hyène, du ver solitaire a l'âne « maltraité », du « cormoran s'envolant lentement dans le grand battement des ailes fortes, ricochets en chapelet derrière lui », de « la tique lovée dans les poils pubiens » à « la tortue traînant sa carapace lourde vers l'orteil vernis de ma mère, espérant sans doute goûter la première fraise de l'année».
Muriel Steinmetz-L’Humanité- 24 juin 2018 

Dans Mort d’un cheval dans les bras de sa mère, Jane Sautière s’avance en visiteuse discrète mais attentive au sein de la ménagerie mentale qu’abritent nos vies. Consciente que l’enfance est ce moment où l’on sait encore être bête, persuadée que nous avons des devoirs envers ceux à qui nous peinons à concéder des droits, elle s’efforce de digérer autrement ces vivants trop souvent réduits à leur viande. De s’insinuer dans leur esprit, puisqu’ils hantent si aisément le nôtre. De voir ‐ au-delà de l’ombre que nous projetons sur eux afin d’aider nos silhouettes à coïncider.
Claro-Le Monde des livres-7 juin 2018-(Extrait)

(1) Qu'est-ce qu'une soirée littéraire : 
La recette a fait ses preuves, LE MENHIR BRUNOY ECOLOGIE l’utilise depuis juin 2002 : soit un(e) auteur(e) et son livre. Vous persuadez (facilement) des lecteurs (déjà acquis à la cause) de lire l’ouvrage.
Et là, sachant qu’un livre a deux auteurs, celui qui l’écrit et celui qui le lit (sic Jacques Salomé), vous obtenez un régal d’échanges, un festin de points de vue, une brassée d’émotions, un feu d’artifices de questions, un melting-pot de remarques, une envolée d’idées…
Et pour ne pas rester sur votre faim, vous continuez l’échange pendant la dédicace, mais aussi pendant le repas, qui termine cette réunion d’amoureux de lecture.

Informations pratiques : 
Les livres sont disponibles à la librairie "LE PAIN DE 4 LIVRES" à YERRES - Sur place, au Café-restaurant Le Portalis 21bis rue Dupont-Chaumont à Brunoy lors de la précédente soirée et le jour même. Rendez-vous au Café-restaurant "LE PORTALIS" - 21 bis, rue Dupont-Chaumont BRUNOY à 18h30. La soirée débute par un débat entre l'auteur(e) et les lecteurs, suivi de la dédicace et du verre de l'amitié, puis d'un dîner convivial en compagnie de l'auteur(e). 
Tarifs : Débat, dédicace et verre de l'amitié : gratuit pour les adhérents - 2€ pour les non adhérents - Débat, dédicace, verre de l'amitié et dîner : 14 € pour les adhérents - 16 € pour les non adhérents - Pour le dîner inscription impérative avant le 23 mars 2020 à : lemenhirbrunoy@yahoo.fr

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