MAIS OUI, OU SONT CES ARBRES REMARQUABLES ...

A Brunoy, Rue Jules Ferry, ce magnifique séquoia.

Impressionnant, non ?

A Brunoy, rue des Vallées, dans une propriété privée, ce sophora est invisible de la rue.

Le même sophora, sous un autre angle.

Dans le même jardin, rue des Vallées, un araucaria ou arbre à singes.

Dans la lumière déclinante d'une soirée d'été ...

A Brunoy, rue d'Yerres, un marronnier, rescapé des travaux ...

Aulne glutineux en bord de l'Yerres (Epinay/Boussy)

Comments

[françois]

- "On l'a vécu aussi à Brunoy, place de la Gare, avec les robiniers du marché du Donjon, quels seront les suivants ?", dis-tu.
- Peut-être les tilleuls de l'avenue Portalis (de vénérables arbres bordant l'entrée de Brunoy (située dans le prolongement de la "cote" Talma)), qui seraient sacrifiés prochainement, afin de pouvoir réaliser quelques places de st

st stationnement !

Au diable, un trottoir de la rue des Carrouges, qui serait aussi remplocé par du st stationnement !

[GillesDD]

Beaucoup des arbres présentés ici sont en sursis, c'est dommage.
Aujourd'hui en "urbanie" l'arbre n'est pas un être vivant mais une pièce de mobilier urbain, au même titre qu'un banc, un potelet, un feu tricolore, un ralentisseur, un abribus, etc. Donc pas d'état d'âme, on arrache un arbre comme on supprime un potelet ou un banc, comme les 140 platanes lors des travaux du prolongement du Tramway T2 ou le cèdre qui cachait "l'oeuvre d'art" incluse dans le concept du trajet du Tramway T3, là il a fallut une décision du tribunal pour trancher et on a tranché l'arbre, si j'ose dire. Idem pour ce marronnier où un riverain s'était enchaîné.
Je n'ai rien contre les lignes de tram, tout au contraire, je milite pour, mais il faut arriver à faire prendre en compte et prendre vraiment et définitivement conscience que les arbres ne sont pas des bouts de ferraille, mais un élément du bien vivre en urbanie, un élément de l'écologie des villes et pas simplement des campagnes.
Donc ont doit les prendre en compte lors des projets d'urbanisation, dans les PLU, les PDU, ce qui n'est pas vraiment le cas partout actuellement où on les arrache comme des potelets. Les architectes, les promoteurs, les édiles, certains associatifs (et oui, j'en connais !) en parlent comme d'une gêne, d'un "ennemi" du progrès, d'un "objet" encombrant...Ainsi dans le projet de la Rue de Rennes les riverains veulent des arbres, on leur dit "oui, oui", sous cape on en ricane (c'est du vécu).
On l'a vécu aussi à Brunoy, place de la Gare, avec les robiniers du marché du Donjon, quels seront les suivants ?
Donnons un nouveau statut aux arbres.