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LE MENHIR - BRUNOY ECOLOGIE
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2 août 2006

attention !

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F
Leparisien.com<br /> <br /> Forêt de Sénart Le diagnostic après l'incendie Le diagnostic après <br /> l'incendie <br /> L'événement <br /> <br /> L'INCENDIE de la forêt de Sénart n'est peut-être pas une catastrophe <br /> écologique. C'est, en tout cas, ce que laissent entendre un entomologiste <br /> (spécialiste des insectes) et un ornithologue (spécialiste des oiseaux) <br /> qui ont visité les lieux sinistrés, hier, en compagnie de trois <br /> techniciens de l'Office national des forêts (ONF). En effet, le feu a <br /> permis la régénération du sol, ce qui pourrait provoquer l'arrivée de <br /> nouvelles espèces.<br /> Explications. Soixante-dix hectares ont brûlé sur une surface totale de 3 <br /> 500 ha, soit 2 % du massif. Si ce décor lunaire n'est pas des plus <br /> esthétiques, il n'est pas non plus une menace pour l'environnement. « Les <br /> flammes ont tué tous les champignons et autres bactéries qui peuplaient le <br /> sol et qui s'attaquaient à la faune et la flore, souligne Philippe Bruneau <br /> Demiré, entomologiste et membre du Conseil scientifique régional pour la <br /> protection de la nature. Résultat : le sol est devenu vierge de tout <br /> parasite. Certaines nouvelles espèces d'insectes pourront ainsi prospérer. <br /> Comme à Fontainebleau, où l'on a vu, après d'importants incendies dans les <br /> années 1950, apparaître des insectes qui ne vivaient qu'au nord du cercle <br /> polaire. » Les oiseaux ne sont pas non plus les grands perdants de cet <br /> incendie. « Là également, le feu pourrait faire apparaître de nouvelles <br /> espèces, affirme Olivier Claessens, ornithologue. En effet, il existe peu <br /> de clairières dans les forêts d'Ile-de-France et si les arbres morts sont <br /> abattus, cela créera des zones peu boisées et des oiseaux comme l'alouette <br /> lulu qui nichent au sol pourront s'installer. » La visite d'hier <br /> consistait également à définir le type d'étude qui sera mené afin <br /> d'élaborer un schéma d'intervention. « Pour le moment, il est trop tôt <br /> pour affirmer quels arbres sont morts, insiste Claude Lagarde, responsable <br /> de la gestion des milieux naturels à l'ONF. Il faudra attendre le <br /> printemps. Tout dépend si les racines sont touchées ou non. Parmi les <br /> essences touchées, il y a le chêne rouge, le pin sylvestre, le pin laricio <br /> et le bouleau. Quant à la faune, elle ne devrait pas trop pâtir de <br /> l'incendie puisque les animaux pourront trouver leur nourriture dans tout <br /> le reste de la forêt. » Pour l'ONF, ce feu a transformé une partie de <br /> Sénart en une sorte de laboratoire géant que les scientifiques vont <br /> étudier de près. Finalement, ce sont peut-être les promeneurs qui seront <br /> les plus gênés avec l'interdiction de certaines zones (lire ci-dessous).<br /> <br /> <br /> FORET DE SENART, HIER APRES-MIDI. Des techniciens de l'ONF et des <br /> spécialistes de la faune et de la flore ont visité la zone incendiée <br /> pour analyser les conséquences du feu. Bon côté des choses, les <br /> flammes ont tué tous les champignons et autres bact (LP/S.T.) <br /> <br /> Sébastien Thomas <br /> <br /> Le Parisien , vendredi 04 août 2006
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F
L'administration entend interdire l'accès de la zone incendiée ! <br /> Cette zone, appelée "enclos", était déjà interdite !<br /> Ah ! Ah ! Ah !
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